Le budget annuel des collectivités territoriales pour les voiries, cela comprend leurs extensions constantes et les nouveaux aménagements pour rendre l’usage plus dangereux et plus conforme à l’idéologie des urbanistes en exercice : trottoirs surélevés pour être sûr de bien buter les deux roues s’ils tombent, ralentisseurs illicites dont le nombre a explosé sur les années mentionnées, modifications de carrefours pour prétendre lutter contre la saturation de certains lieux, dont construction de ronds-points à des prix dépassant l’entendement. Le tout ne nécessite pas d’étude d’impact sérieusement menée, et dans le cas où il y a une mascarade qui ressemblerait éventuellement à une réflexion avant d’y brûler des millions, c’est souvent pseudo-scientifique ou fantaisiste, du genre « un ralentisseur fait ralentir donc il y a moins de pollution sonore » alors que les impacts et vibrations vont jusqu’à fissurer les bâtiments autour.