Clope et mousse, on va parler d’Art.

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  • @jeuxvideo

    Game
    framagit.org/lesoiseaux/hela/

    Hela scenario is inspired by the story of the Henrietta Lacks whose cells gave birth to the “immortal cell line” HeLa which originated from cancer stem cells taken from the pelvis of Henrietta Lacks without her knowledge in 1957 and has been used throughout the world. It is the most commonly used cell line, it has led to research successes on many diseases. If Henrietta Lacks was not cured and died, her cells took on an autonomous life, they were cloned in a massive way, even transformed for the study of cancers of other organs. HeLa cells are known to have contaminated other cells in laboratories, which is what finally made the family of the deceased Henrietta Lacks aware of the existence of HeLa, bringing a form of posthumous recognition. Several forms of tributes have been paid, including an asteroid named after her 359426Lacks, the naming was based on a proposal by Carrie Nugent who also proposed to name an asteroid after Rosa Parks. It is on this Asteroid that the storyline of our game takes place, it addresses the wonderful story of this immortal cell line from a black woman who was not healed but helped heal many whites.

    Aesthetics

    Dynamic backgrounds and procedural (generative) scenery composed of HeLa cells, so that each time the game is launched, just as the HeLa cells split infinitely, the environment in which the player moves is never exactly the same as the previous game.

    The shapes evoke living organisms in constant mutation (in the design of the characters as well as in the elements of the scenery) inspired by images of cells observed under the microscope.

    The game is developed following in a feminist group of women identified persons a horizontal and collaborative model under a free art licence, and using the free software Godot Engine. Please feel free to check our source code and eventually reach out to us if you are interested in contributing or hosting workshops where we present our organisation and work procedure.

    All workshops and events are announced on ps.zoethical.org/c/engagement/jeu-vide-a/116 and you can reach out to or ameliedumont or natacha regarding any questions or propositions.























  • @timewarp

    Yes we should add social factor per country.

    You weren’t talking about those but about manga in general and compared them to meth. Which somewhat annoy me.

    I apologize, i don’t want to talk about child abuse. I won’t be able to bear it, so for my mental health i prefer to avoid this topic. It’s too heavy, i hope you will understand.

    Those i mentionned above are also stories told to people. They also can pollute the mind as you said. Why should we exclude them ?

    We can talk about marvel movie and the body stereotype, we can talk about newpapers that influence people mood and beliefs and may induce them into violence and hate crime…the topic is broad.

    We can also talk about meth destroying people life, drug market, gun market, farmers forced to grow some plants, ecological problem related to tabacco…

    So, I still don’t think you can compare manga seller to meth seller.

    However, you can talk about stories wether they are picture or text. How they influence people’s beliefs. It also involve history book, newpapers, media…its a very interesting topic.

    Or another topic : capitalism. The way manga are geared is due to the current competition. You have to make sure anyone will buy your production. Otherwise you can’t pay your rent, your meal…so the current problem isn’t related to manga but society and its economical system.

    Well, i suggest we stop there. It’s the weekend.

    I wanted to raise awareness about manga production and working condition. Manga editor can improve them by raising the deadline and slowing down the production. Also most drawing autor suffer hand injury…

    Your point was the influence of manga in society. It’s an interesting topic. :)



  • @timewarp Meth are drug and heavily modify body function. Drawing don’t do that. But i only agree on one point, their working condition are poor.

    Manga are drawing that require long practice to reach a certain quality and speed.

    Whilemost artist working condition is poor and they put their blood and sweat to gain a living, editor cannot be compared to dealer from an ethical stance, they doesn’t provok addiction, nor participate in gun traffic.

    Futhermore, you may not like manga but don’t call them junk. It’s very hard to draw a good line as they do. You won’t be able to reach it after years of daily practice.

    They draw and create story because human love story. The bible, the egyptian, the trajan columns, movies…and yes they have to make money since our daily live is tied to this economical system.

    However, if you don’t have any passion for drawing you will quickly abandon it. They will draw even if their hand hurt. And manga publisher do they best to know their public and sell story. Bakuman manga sum it up well.



  • @livres

    Une critique sur Babelio

    En tant que lesbienne née dans les années 90’ en France, le terme “fem” a longtemps représenté pour moi une vision stéréotypée de la lesbienne hyper féminine, au contraire de la “butch” que je croyais être son pendant masculin.

    Une vision schématisée, binaire et surtout fausse de la dynamique butch-fem et de la “femitude” que l’autrice m’a permis de détricoter au cours de cette lecture à la fois passionnante, sensible et sensuelle.

    On y découvre sa joie d’être fem et s’émanciper des carcans de son époque, joie de vibrer dans sa sexualité et ses amours lesbiennes, mais aussi le cadre dans lequel elle choisit d’exprimer son genre et sa sexualité. La répression des “inverti.es” dans les années 50, la brigade des moeurs qui les traque dans les bars et lieux de rencontre, les codes savamment intégrés et les lignes de fuites trouvées pour s’aimer malgré tout.

    Au fil des textes, Joan Nestle fait aussi régulièrement un parallèle entre sa construction de lesbienne fem dans les années 50 et la vision féministe des années 70’ de la dynamique butch-fem. Avec de l’amertume et de la tristesse parfois mais aussi une volonté immense de préserver la mémoire de son vécu et celui de ses camarades de l’époque.

    “(…) beaucoup de lesbiennes me rejettent comme si j’étais une victime, une femme qui n’a pas eu le choix, mais ma vie dans toute sa vérité révèle une histoire fort différente. Nous, les fems, avons contribué à maintenir notre monde lesbien uni à une époque dangereuse. (…) Nous savions ce que nous voulions et c’était un exploit formidable pour des jeunes femmes des années 1950, à une époque où le pouvoir politique nous serinait qu’il fallait être dans la norme, se marier, avoir des enfants.”

    Ce recueil montre pourquoi il est crucial de garder des traces de nos mémoires communes, évitant ainsi au temps et aux nouvelles théories de faire une relecture au mieux simpliste, au pire erronée, du contexte social et historique où s’ancre ces vécus.

    Un énorme merci à N. Grunenwald, la fondatrice des éditions Hystériques et AssociéEs, et le reste de son équipe dont le travail est un vrai archivage et une mise en avant de textes essentiels. J’ai beaucoup pensé au cours de cette lecture à leur première publication “Stone Butch Blues” de Leslie Feinberg, qui est l’une des mes plus puissantes lectures et qui célèbre là aussi l’amour butch-fem (côté butch).

    Lisez Joan Nestle, lisez Leslie Feinberg et faites circuler leurs oeuvres. le monde n’en sera que meilleur !


  • @livres

    Une autre critique

    Mini-format, maxi-réflexion ! L’écriture de ce tout petit ouvrage part d’un constat : l’autrice, Anne Humbert, ingénieure de profession, constate autour d’elle de plus en plus de reconversions vers des métiers dit manuels, de déményagements à la campagne et autres formations en permaculture. La majorité des personnes concernées explique ces changements radicaux par un désir d’utilité sociale, d’oeuvrer contre le dérèglement climatique ou pour une société plus juste…Mais ces arguments ne convainquent pas l’autrice, voire l’agacent, parce qu’ils s’accompagnent souvent d’une injonction à faire de même : les personnes reconverties, les ex-parisiens•nes vivant dans une ferme au milieu de nulle part, ont du mal à comprendre son choix à elle de rester dans la vie professionnelle et personnelle qu’elle mène. Pourtant, selon elle, son choix n’est pas forcément si banyal ni conformiste qu’il n’y parait.

    Pour déployer son propos, Anne Humbert montre tout d’abord que ces types de reconversion sont bien souvent réservés à l’élite, qui possède déjà le capital cultuel, les ressources finyancières et les codes de communication nécessaires à une reconversion réussie. Elle dényance aussi l’injonction à la rupture sèche et nette prônée par « un imaginyaire neo-libéral, individualiste et inégalitaire ». Pour résumer : à droite, on pousse les gens vers l’autoentrepreunyariat, statut qui ne donne pas accès aux droits sociaux tels que les congés payés, les arrêts maladie, etc., et à gauche, on valorise des projets de vie plus conformes aux valeurs humanistes mais finyalement peu porteuses d’un changement radical de la société.

    Si je ne suis pas forcément d’accord avec tous les propos de ce texte, j’ai paradoxalement beaucoup apprécié la prise de position très marquée, très extrême et décidée de l’autrice : étant moi-même le produit d’une reconversion professionnelle, sa pensée m’a justement donné à réfléchir, à remettre mes idéaux en perspective et, je l’espère, à m’ancrer plus dans la réalité pour l’avenir. J’ai trouvé le débat très intéressant et profond, nécessaire pour aller vers une vraie transformation.


  • @livres
    le monde diplomatique

    «Pénurie de main-d’œuvre, civilisation de la pantoufle… Où est passé le goût de l’effort ? », interrogeait la « une » du Point du 30 juin 2022. Volatilité des personnels et difficulté à recruter dans certains secteurs (restauration, hôtellerie…) : la « grande démission » a passionné la presse française, surtout de droite. Le phénomène s’ajoute à celui des reconversions d’urbains diplômés que le « désir de sens » a conduits vers l’élevage, la permaculture ou la boulangerie. Pied de nez aux bullshit jobs et au néolibéralisme ? Anne Humbert, ingénieure, qui n’oublie pas les « non-diplômés », les « pas cools », « ceux qui n’ont pas confiance en eux », considère plutôt que « le plus grand atout des injonctions à tout plaquer pour le néolibéralisme est l’affaiblissement des liens entre les individus. Promouvoir la désertion, c’est promouvoir le droit (et même le devoir) de rompre tous les liens, les engagements, les loyautés, pour soi-disant cheminer vers notre vrai moi (…). Nous sommes incités à faire passer notre destin individuel avant tout le reste ». Et avant la lutte collective.


  • @livres quelque retours mieux écrits déniché sur le web :

    Social Alter

    Pour l’ingénieure Anne Humbert, la capacité à tout plaquer pour changer de vie indique avant tout une position sociale privilégiée, autrement dit d’avoir un capital économique et culturel permettant de sauter d’un travail à l’autre sans risquer la précarité. Dans ce court essai, elle souligne que cet ethos de la flexibilité et du rebond correspond parfaitement aux attentes de la société néolibérale. Contre les « échappatoires individuelles » des jeunes ingénieur·e·s, l’autrice en appelle à de véritables politiques publiques, afin de ne pas arroger le privilège de la désertion à une petite élite CSP+ mais d’en faire un projet politique collectif, qui permette au plus grand nombre de s’épanouir au travail, loin des « bullshit jobs ».